Après un timide démarrage inaugural de la mise en circulation du groupe des 50 premiers taxis le 03 juillet 2017 dans le cadre du projet «Bénin Taxi», la seconde sortie officielle de la deuxième vague constituée de 203 nouvelles voitures s’est déroulée le 02 novembre dernier dans l’enceinte de l’Obgrm (Office béninois des ressources géologiques et minières se trouvant à Akpakpa. La cérémonie a été honorée par la présence effective du ministre d’Etat en charge du Plan et Développement Abdoulaye Bio Tchané. Au cours de son allocution, ce membre de l’exécutif n’a pas caché la fierté de l’Etat béninois face à la réussite du projet. D’ailleurs, nombreux sont les mots d’encouragement reçus par le gouvernement de la part de la population locale mais aussi de l’extérieur même du pays. Cependant, un seul point négatif commun a été soulevé, celui relatif à l’insuffisance du nombre des premiers véhicules mis en circulation. Ainsi, ce projet ambitieux révolutionnaire n’est plus du domaine de l’utopie. Apparemment donc, l’innovation du parc automobile urbain au Bénin, plus précisément à Cotonou, par le gouvernement en place avance à vive allure. C’est une initiative qui tend aujourd’hui vers un succès garanti malgré le manque de conviction de la part de l’opinion publique à son début.

Exemple suivi par le privé

Pour la petite histoire, le projet «Bénin taxi» a pour but principal d’apporter une vision moderne sur la gestion du parc automobile national, notamment dans le domaine du transport béninois en ville. Par ailleurs, un autre objectif se joint à ce premier, celui de la création d’emplois. Ils sont, pour le moment, estimés à 300 activités artisanes, d’après l’étude gouvernementale. Actuellement, 253 sont opérationnels avec les deux flottes de taxis modernes qui circulent et font le bonheur des citadins à Cotonou. Les 47 autres supplémentaires sont également prévus sortir prochainement, selon le calendrier du gouvernement. Mieux, des entreprises du secteur privé qui opèrent dans les mêmes activités sont également prêtes à suivre ce projet innovateur étatique. Ses sociétés privées en question, ont déjà reçu une réponse satisfaisante auprès du gouvernement du Bénin, a expliqué le ministre Abdoulaye Bio Tchané. Ce dernier d’appeler les nouveaux chauffeurs de taxis bénéficiaires à faire très attention aux biens qui sont mis à leur disposition. Quand au directeur du Ceped (Centre de Partenariat et d’Expertise pour le Développement Durable) Assan Séibou, il a plaidé pour une éventuelle extension du projet «Bénin Taxi» dans les autres villes du pays.